Elèves dyspraxiques, dysorthographiques et dysgraphiques : comment mieux les accompagner.

Dyspraxie, dysorthographie et dysgraphie sont de réelles pathologies. Dans notre article général sur les troubles en « dys » et le décrochage, et plus particulièrement sur la dyslexie et le décrochage, nous avons insisté sur l’importance pour l’équipe pédagogique d’avoir accès à un diagnostic précis,  et pour le jeune de suivre une rééducation parallèlement à sa scolarité. Il en va de même pour les jeunes dyspraxiques, dysorthographiques et dysgraphiques : le rôle de l’équipe pédagogique n’est pas  « rééduquer », mais de « rendre accessible », d’aider à « compenser » et, par-dessus tout, d’assurer les conditions pour l’épanouissement de chaque jeune, dans sa scolarité, et dans les temps de vie collective. Pour éviter que dyspraxiques, dysorthographiques et dysgraphiques ne finissent pas décrocher, pour des raisons tout à fait compréhensibles (échec continuel, moquerie des autres, fatigue continuelle, impression de toujours être en retard, en décalage etc.), il existe des solutions.

Cara Delevingne est-elle considérée comme faisant partie des "décrocheurs dyspraxiques"

 Décrocheurs dyspraxiques et rapport à la norme

« La dyspraxie ou Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC) est un trouble neurologique. En réalité́ on devrait parler de dyspraxies au pluriel puisqu’il est possible d’être affecté par une ou plusieurs formes de dyspraxie. Leur point commun est la difficultés pour planifier, coordonner et automatiser certains gestes, cela se traduit par des troubles de la coordination visuels et/ ou des muscles et des articulations. Régulièrement les personnes dyspraxiques sont taxées de maladresse alors qu’il s’agit d’un trouble neurologique. Comme pour toutes les dys, la dyspraxie est un trouble durable. » (Lise Isa, 2018) 

En préambule, quelques mots de la psychanalyste Simone Korff-Sausse :

 Lorsqu’ils sont différents, s’écartent de la norme, cela réveille immédiatement chez les autres la tendance réparatrice, c’est-à-dire de ramener à la norme, le souci de corriger, de remettre en place, d’une manière qui excède souvent ce qui est strictement nécessaire. L’enfant dyspraxique est fondamentalement un enfant à corriger (Korff-Sausse, 2007). La maladresse, il faut la redresser. Comme leurs stratégies de compensation ne correspondant pas aux schèmes habituels et souhaités du développement, les adultes sont sans cesse là à vouloir les rectifier. Mais cela suscite chez l’enfant un permanent sentiment d’échec, risquant d’entraîner une faille narcissique de l’image de soi. Les normes, les conventions communes leur échappent et les adultes sont tentés de les leur rappeler sans cesse. Coupable d’être maladroit, l’enfant est sans cesse l’objet de reproches, d’ordres, d’impératifs. Il n’est jamais ce qu’il devrait être. (Korff-Sausse, 2011)

Cliquer sur l’image ci-dessous pour lire l’article dans son intégralité : 

 

L'article de Simone Korffe-Sausse est à retrouver dans « Le sujet handicapé : un sujet « hors norme » ? », Le Journal des psychologues, 2011/8 (n° 291), p. 29-33 et au lien suivant : https://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2011-8-page-29.htm

Le Cours du Pont de Pierre, école hors-normes pour des personnes hors-normes 

Parmi les nombreuses possibles facteurs du décrochage : avoir l’impression de ne pas « cadrer », se sentir rejeté et en décalage permanent, se rendre compte qu’on ne voit pas le même monde que les autres, être en retard, se perdre, bref, ne pas rentrer dans le moule, dans la norme.

Le CPP, école alternative parisienne, respecte les programmes de l’éducation nationale, afin que chaque jeune puisse reprendre une scolarité dans un établissement privé hors contrat ou public au moment opportun. Au CPP, les jeunes sont préparés aux examens, et aux exigences de l’après-bac. Les élèves ne vivent pas dans une bulle confortable de laquelle il leur est impossible de rejoindre le monde extérieur.

Mais, et c’est un grand mais, la grande différence de cette école, c’est son rapport à la norme : il y a des règles de vivre-ensemble, mais pas de « normes » présupposées, de standards imposés plus ou moins implicitement. Chaque jeune a ses problématiques, son histoire et ses objectifs. Chaque jeune est respecté dans son identité, et on ne lui demande pas de changer, mais simplement d’apprendre à mieux se connaître, à faire du mieux qu’il peut, et à respecter les différences et besoins de ceux qui l’entourent.

« Change the environment, not the child.” (Missiuna, 2006) 

Si les jeunes dyspraxiques, dysorthographiques et dysgraphiques peuvent suivre une rééducation parallèlement à leur scolarité, l’équipe pédagogique du CPP n’essaiera pas, elle, de « corriger » ni de « réparer » les jeunes souffrant de ces troubles. C’est l’environnement du jeune qui est repensé. En d’autre termes, il s’agit bien d’ « adapter l’environnement, pas l’enfant »

Jeunes dysorthographiques et dysgraphiques : des aménagements pour éviter le décrochage

Le CPP offre un environnement adapté aux personnes souffrant de troubles en dys. Voici quelques exemples concrets de ce qui est offert plus spécifiquement pour les dysorthographiques et dysgraphiques : 

Des ordinateurs fournis 

Des ordinateurs peuvent être fournis aux jeunes pour qui l’écriture n’est fonctionnelle ni pour l’évaluation, ni même pour l’apprentissage. Libérés du fardeau de l’écriture, du traçage (voire du dessin) des lettres et de leur orthographie, les jeunes pourront se concentrer sur le sens de leur travail. Soit dit en passant, il est tout à fait possible pour de jeunes dysgraphiques d’être bons en orthographe : ils pourront alors effectuer des dictées sur ordinateur, sans correcteur d’orthographe. En temps normal, ils ne peuvent pas se concentrer sur l’orthographe car ils sont trop concentrés sur le traçage des lettres pour pouvoir se livrer à l’exercice ! Certains jeunes dysgraphiques épellent tout à fait correctement : l’usage de l’ordinateur leur permettra de passer à l’écrit, en contournant le problème du traçage de lettres. 

Des erreurs orthographiques corrigées, mais non sanctionnées ni évaluées

 Les dictées pour les dysorthographiques sont tout simplement abolies, en dehors de leur « rééducation », orchestrée par des spécialistes, parallèlement à leur scolarité. Dans les matières comme l’histoire-géographique, les mathématiques, les sciences … les précepteurs peuvent corriger les fautes d’orthographe, mais les jeunes ne seront pas évalués ni sanctionnés sur ce point. Il faut libérer les jeunes du fardeau de la double tâche comme expliqué dans notre article général sur les dys.

Des supports de cours fournis

La meilleure nouvelle pour la fin : au CPP, pas besoin de prendre de notes, ou très peu. Les supports de cours sont fournis, sous la forme de documents Word que les jeunes peuvent compléter (sur papier imprimé pour la plupart, sur ordinateur pour ceux que cela arrange, comme expliqué plus haut). Au CPP, pas de tableau, pas de cours magistral et donc, rien à recopier ! Tout est fourni.

Les supports des élèves du CPP sont pensés sur mesure pour des élèves décrocheurs, et peuvent être adaptés à chaque élève en fonction de ses difficultés.

Jeunes dyspraxiques, absurdité de l’entraînement et décrochage

« Décidément tu n’écoutes jamais rien » : une phrase que tout jeune dyspraxique a entendu plus souvent qu’à son tour ! Comme on l’a expliqué dans notre article général sur les dys et le décrochage, le problème est encore et toujours la double tâche. Nos cerveaux ne sont pas conçus pour le multitasking, sauf dans le cas de l’automatisation d’une ou plusieurs tâches qui peuvent alors être accomplies simultanément. C’est pourquoi nous pouvons lire un texte, et en comprendre le sens : notre lecture est automatisée.

 De même, la plupart des jeunes à l’école peuvent sortir leurs affaires de leur cartable (ils le font de manière automatique, sans que leurs ressources cognitives ne soient mobilisées) ET écouter le professeur donner une consigne. Mais ce n’est pas le cas de certains dyspraxiques, dont les ressources cognitives sont mobilisées par la tâche : « sortir mes affaires de mon sac ». 

 Au CPP, les précepteurs sont formés aux troubles en « dys », et jamais vous n’entendrez un précepteur reprocher à un jeune de ne pas pouvoir exécuter deux actions simultanément. La spécialiste de la dyspraxie Caroline Huron, dans son TEdx Talk : « Le cerveau peut-il faire deux choses à la fois ? » prend l’exemple d’un enfant myope : va-t-on lui retirer ses lunettes, lui demander de faire un effort, de s’entraîner, et d’apprendre à lire comme les autres ? On ne va pas non plus demander aux jeunes dyspraxiques de s’entraîner (il n’y a d’ailleurs aucune étude scientifique qui montre un résultat concluant à l’ « entraînement » des dyspraxiques). Alors il va falloir trouver des « lunettes » aussi pour eux. (Huron, 2015)

« L’enfant dyspraxique est confronté à un monde physique pour lequel il n’est  équipé. C’est comme si l’outillage dont il dispose ne correspond pas au monde physique dans lequel il doit agir. Son équipement neurobiologique n’est pas l’outil adéquat pour appréhender le monde. Les moyens ne correspondent pas au but. C’est comme s’il devait accrocher un tableau, mais qu’au lieu de disposer d’un clou et d’un marteau, il n’avait qu’un tournevis.  » (Korffe-Sausse, 2011)

Nous vous conseillons de regarder le Ted Talk de Caroline Huron sur la dyspraxie.

Rééducation, accessibilité, ou compensation pour accompagner les élèves dyspraxiques, dysorthographiques et dysgraphiques ?

Comme nous l’avons expliqué dans nos articles sur les troubles en dys et plus particulièrement sur la dyslexie, la rééducation est une affaire de spécialiste. Pour les jeunes dyspraxiques, ergothérapeutes et neuropsychologues peuvent accompagner l’enfant et l’aider à améliorer ses fonctions exécutives. Même si, au CPP, nous proposons certaines activités (méditation, Fendelkreiss, musique) qui peuvent aider les jeunes dyspraxiques, nous ne prétendons pas offrir de rééducation, même si nous encourageons les parents à offrir cette possibilité à leur enfant en parallèle à sa scolarité. Un bon spécialiste peut aider le jeune et sa famille à rendre la vie quotidienne bien plus facile, et conseiller l’équipe pédagogique dans son accompagnement. Les questions que se posent cette équipe pédagogique sont les suivantes : Comment aider les jeunes à trouver des façons de contourner un déficit auquel on ne peut pas complètement remédier ? Comment aider les jeunes à aller au bout de leur potentiel ? Comment surtout éviter de créer des failles narcissiques et un échec, un renoncement ?

Dyspraxie : les aménagements pour éviter le décrochage

Les élèves dyspraxiques peuvent bénéficier des aménagements pour les élèves souffrant de troubles en dys

Climat de bienveillance généralisée, formation des précepteurs aux troubles en dys, rythmes, emplois du temps et supports de cours individualisés, un précepteur pour 7 jeunes, apprentissage individuel ou en groupes très réduits … (voir notre article sur les CPP et notre offre pour les décrocheurs dys.)

Elèves dyspraxiques, dysorthographiques et dysgraphiques peuvent bénéficier des mêmes aménagements.  

Comme expliqué plus haut, chaque élève peut avoir un ordinateur et travailler directement sur des supports créés sur mesure pour lui : les supports sont aérés et clairs, il n’y a pas trop d’images, ni de mots organisés dans tous les sens. Comme c’est le CPP qui crée tous ses supports, il est possible de les ajuster avant impression pour chaque élève : pour certains dyspraxiques, il est par exemple plus facile de lire un texte quand il est encadré par des lignes de quatre couleur différente : il sait ainsi qu’il doit aller par exemple du jaune, au bleu (de gauche à droite) et du violet au vert (de haut en bas) : se repérer sur une page de manuel peut en effet relever du cauchemar pour certains élèves dyspraxiques. Ouvrez un manuel au hasard et voyez comme il est plein de sollicitations, de dessins inutiles, de mots dans tous les sens, avec des polices et des tailles différentes, des interlignes trop peu espacés …

Les élèves dyspraxiques peuvent bénéficier des aménagements pour les élèves souffrant de dyslexie 

Pour certains dyspraxiques, la lecture est difficile car il faut contrôler le mouvement des yeux : difficile alors d’accéder au sens du texte. Pour tous les troubles liés à la lecture, je vous invite à retrouver ici tous les aménagements proposés au CPP pour les dyslexiques : livres audio, oral privilégié, petits groupes, rythmes individuels etc.

 Des locaux adaptés 

 Un des gros problèmes des élèves dyspraxiques à l’école : se repérer dans un établissement trop grand. Au CPP, pas de risque de se perdre : les locaux sont accessibles, chaque classe clairement identifiée, l’école est sur un seul étage et composé de moins d’une dizaine de salles en tout et pour tout ! Une salle de repos est disponible à n’importe quel moment de la journée pour tout élève ressentant une grande fatigue. C’est souvent le cas des dyspraxiques, qui, malgré tous les aménagements qu’on peut leur offrir, sont susceptibles de ressentir beaucoup plus de fatigue qu’un élève en situation « normale » d’apprentissage.

Il faut leur éviter la situation du « marcheur lent » dans un groupe de randonnée : tout le monde se lève et part quand il arrive enfin au point où les autres l’ont attendu. Eux ont eu leur pause, ils peuvent y aller, ils sont reposés. Mais lui, déjà épuisé, doit reprendre la marche immédiatement sans avoir eu l’occasion de souffler. L’équipe pédagogique est conscience de cette difficulté et souhaite éviter cette situation aux jeunes dyspraxiques, très sujets à la fatigue. Il peut donc aller se reposer en toute discrétion, autant que nécessaire, et il reprendra son travail plus tard, à son rythme.

Le CPP et les élèves dyspraxiques, dysorthographiques et dysgraphiques : a work in progress

 Au CPP, nous nous formons toujours plus pour offrir le meilleur accueil possible aux jeunes dyspraxiques, dysorthographiques et dysgraphiques. Nous apprenons d’une année sur l’autre, et surtout, nous offrons une flexibilité et une prestation « sur mesure » qu’il est possible de toujours ajuster, améliorer, en lien avec les familles et le personnel médical en charge de chaque jeune.

 

(Saviez-vous que l’acteur qui a incarné Harry Potter était dyspraxique?)

Saviez-vous que l'acteur qui a incarné Harry Potter était dyspraxique?

BIBLIOGRAPHIE

 

Huron, Caroline, L’enfant dyspraxique, Mieux l’aider à l’école, à la maison, Odile Jacob, 2011 (réédité en 2017)

Huron, Caroline, Séminaire au Collège de France : Les troubles spécifiques du développement cognitif, « L’enfant dyspraxique: apport des sciences cognitives », 13 janvier 2015, URL :

https://www.college-de-france.fr/site/stanislas-dehaene/seminar-2015-01-13-11h00.htm

Huron, Caroline, TEdx Talk : « Le cerveau peut-il faire deux choses à la fois ? », 2015, URL :  https://www.youtube.com/watch?v=hNERzZDZT68

Korff-Sausse Simone, « Le sujet handicapé : un sujet « hors norme » ? », Le Journal des psychologues, 2011/8 (n° 291), p. 29-33. DOI : 10.3917/jdp.291.0029. URL : https://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2011-8-page-29.htm

Lise Isa, « Dyspraxie », 2018, URL : http://apprendreavecbonheur.blogspot.com/2018/10/fichier-complet-sur-la-dyspraxie.html

Dr Missiuna, Cheryl, « New models for changing the environment, not the child », 2006, citée par le site Internet Mon Cerveau à l’école, URL : https://moncerveaualecole.com/prise-en-charge-adapter-lenvironnement-pas-lenfant/

 

Ce que l’on dit du Cours du Pont de Pierre …

« Nous tenions tous les trois à vous exprimer nos très sincères remerciements pour votre accompagnement constant, bienveillant, exigeant mais respectueux du rythme de M. (…) C’est chez vous que M. a pu se reconstruire pas à pas, reprendre confiance, respecter sa personnalité, trouver de nouveaux repères et envisager enfin l’avenir autrement.

C’est auprès de vous tous que nous, parents, avons trouvé confiance et apaisement par votre écoute, votre patience, votre ouverture à chercher sans cesse de nouvelles approches pédagogiques pour aider M. à apprendre jusqu’à trouver celle qui lui convenait, la souplesse, le dialogue, la disponibilité et l’optimisme ! 

Merci d’avoir créé cette école unique en son genre et qui répond à de vrais besoins chez ces jeunes plein de potentiel pour qui le système scolaire classique ne convient pas, c’est une cause tellement louable et importante mais aussi certainement épuisante, difficile à tout point de vue, merci de la mener avec tant de détermination ! Merci pour votre « souple fermeté » avec vos élèves, et le soin que vous mettez à garantir une cohésion et une bonne entente entre eux, celui aussi que vous cultivez à nourrir ces jeunes tant scolairement, mentalement, culturellement que physiquement. Merci pour ce cadre de travail, ces locaux, cette ambiance, qui est selon M. « parfaite », et bravo pour vos talents de sélectionneur : votre équipe pédagogique est très complémentaire, on vous sent tous « reliés » par les mêmes valeurs, c’est une équipe qui aime son travail, ses élèves, son école, chapeau ! (…) 

Maman de M. élève en Terminale S après deux années au CPP

« Voilà, je voulais tout simplement vous remercier pour cette année (…) Je me souviens du premier rendez-vous il y a maintenant 9 mois où on se lançait dans le plus gros défi de ma vie, reprendre les cours (…) ça n’a pas été facile tous les jours, ça a même parfois été vraiment très difficile, mais à chaque fois que je perdais espoir, vous étiez là pour me soutenir.

J’ai eu beaucoup de doutes, mais vous m’avez redonné confiance, vous m’avez fait grandir et avancer (…) »

Une élève de lycée

« P. a retrouvé sa joie de vivre : il rit, blague, jongle, il est bien dans ses baskets grâce à vous et à votre école si attentive à chacun. C’est un vrai plaisir et un grand soulagement que de le voir s’épanouir en toute confiance, soutenu par ses professeurs. »

Grand-Mère d’un élève de troisième

Le Cours du Pont de Pierre, pour réconcilier les élèves avec l’envie d’apprendre

 

Le Cours du Pont de Pierre, école privée hors-contrat (primaire, collège et lycée), est né d’un constat : certains élèves ne se sentent pas bien dans une classe de 30 élèves, quelle qu’en soit la raison, et recherchent une autre approche pour leurs apprentissages.

Cette école a été créée pour leur offrir un lieu d’apprentissage dans lequel le rapport qui lie l’élève et l’enseignant est revu, en diminuant le nombre d’élèves et en individualisant chaque enseignement.