Le CPP, invité de « Paris d’école » … pour « dys »?  

 

Grégoire van Steenbrugghe, le fondateur et directeur du Cours du Pont de Pierre, a été invité par Sophie de Tarlé, rédactrice en chef du Figaro Étudiant, sur le thème : « Dyslexie : réussir sa scolarité malgré tout ».

Cela ne vous aura pas échappé, le CPP, n’est pas exclusivement une « école pour dys », mais une école qui accueille les jeunes qui ne se sentent pas bien dans le système classique, pour différentes raisons. Au fil des années, nous avons toutefois remarqué que de nombreux élèves qui nous avaient rejoints pour « phobie scolaire », « précocité intellectuelle », « hypersensibilité », ou « trouble de l’attention » (TDAH) souffraient aussi (surtout ?) de troubles de l’apprentissage mal diagnostiqués, ou mal pris en charge. 

Au CPP, c’est tout l’écosystème qui est pensé pour ces jeunes souffrant de troubles de l’apprentissage, et c’est ce qu’a rappelé Grégoire sur le plateau de Paris d’école. 

Le CPP, aussi une école pour « dys »

Ce que le CPP offre à ces jeunes, c’est un accompagnement individualisé, un emploi du temps qui prendra en compte leur fatigabilité (une fatigabilité qui va de pair avec les troubles en dys), mais aussi leurs points de fragilité, et au contraire leurs zones de brillance.

Le matin, on travaille plutôt les matières scolaires, et l’après-midi, on fait travailler les « soft skills » via des ateliers (éloquence, oral, art, musique) soft skills qui sont souvent plus recherchées en entreprise que les compétences « scolaires » à proprement parler. Pour de nombreux jeunes dys, ces activités leur permettent enfin de ne pas se retrouver en situation d’échec, et donc de cultiver leur estime d’eux-mêmes, et leurs potentiels facilités dans les domaines de l’oralité, de l’art, de l’entrepreneuriat …

Grégoire a rappelé l’importance d’éviter de mettre ces enfants en situation de « doubles tâches », c’est à dire de leur demander d’accomplir deux tâches en même temps, mission impossible pour notre cerveau à tous, à moins que l’une des deux tâches soit « automatisée », ce qui n’est malheureusement pas le cas de la lecture ou de l’écriture dans de nombreux cas de dyslexies. Plutôt que de leur demander de recopier au tableau par exemple, on les fait travailler sur cahier d’activités, mieux encore, dans de nombreuses matières, sur des supports que l’on crée nous-mêmes, parfaitement adaptés aux profils dys, et au fonctionnement bien particulier du CPP ! 

Grégoire a aussi rappelé le ratio 1 à 6 de précepteur à élèves, qui permet d’accorder à chacun l’attention et les adaptations dont il a besoin ! Ces précepteurs prennent plusieurs journées entières par an pour recevoir des formations sur les troubles en -dys-, formations dispensées par des spécialistes, principalement pendant les « vacances » scolaires au CPP. 

Un message d’espoir aux familles !

Une belle rencontre autour de cette table, et un message d’espoir pour les familles : les solutions existent, et ces jeunes dys, bien accompagnés, réussissent tout aussi bien que les autres !

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